Selon moi, il ne s’agit pas de changer notre nature profonde mais plutôt de changer certains aspects de notre personnalité. D’ailleurs, cela est difficile et long de s’avouer à soi-même que certaines choses doivent changer. Parfois, il est plus simple pour une personne d’ignorer et de rester dans sa conception erronée d’elle-même de peur d’être incapable de s’améliorer.
La remise en question est un aspect important du développement d’une personne et puisqu' avec l’âge vient la sagesse, le changement est nécessaire.
D’autres diront : « Je suis ce que je suis et les gens qui m’aiment m’accepteront comme je suis ». Par contre, une critique peut être constructive et même bâtir des liens plus solide entre des individus. C’est pour cette raison que le plus grand obstacle du changement est l’orgueil. La perception qu'on a de sa valeur personnelle au dépend de l’humilité. Une fois qu’on met de côté ce sentiment, on laisse place à l’évolution de soi.
Durant mon passage au cégep, je me suis intéressée à la psychologie et j’ai appris sur le concept de la fenêtre de Johari créée par Joseph Luft et Harrington Ingram en 1960. Plus on vieillit, plus on s’ouvre à soi-même. Il y a quatre perceptions sur notre personne.
La première représente les qualités que tous et chacun connaissent de soi.
La deuxième représente ce que les gens pensent de soi qu’on ne reconnaît pas en nous.
La troisième comprend ce qu’on connaît de soi-même mais qu’on cache des autres.
Et finalement, la quatrième fenêtre représente ce qui n’est pas encore développé chez soi donc inconnu à tous.
Il faut s’analyser de plus près et c’est pour cette raison qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis! Parfois il faut se dire que lorsqu’on en perd un peu, on peut en gagner d’avantage.
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