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mardi 16 mars 2010

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis

C’est dans une salle d’attente, pendant que je feuilletais les magasines, que je suis tombé sur un article sur la possibilité de changer sa personnalité (désolé, j’aimerais bien me rappeler quel magasine, mais non). Il était indiqué que l’on peut changer une personne d’environ 15% et pas plus que 20%. Heureusement, je suis d’avis que davantage n’est pas nécessaire. Mon père à 75 ans et m’a souvent dit : « ce n'est pas à mon âge que je vais changer » ce qui est totalement faux. 

Selon moi, il ne s’agit pas de changer notre nature profonde mais plutôt de changer certains aspects de notre personnalité. D’ailleurs, cela est difficile et long de s’avouer à soi-même que certaines choses doivent changer. Parfois, il est plus simple pour une personne d’ignorer et de rester dans sa conception erronée d’elle-même de peur d’être incapable de s’améliorer.

La remise en question est un aspect important du développement d’une personne et puisqu' avec l’âge vient la sagesse, le changement est nécessaire.  
D’autres diront : « Je suis ce que je suis et les gens qui m’aiment m’accepteront comme je suis ». Par contre, une critique peut être constructive et même bâtir des liens plus solide entre des individus. C’est pour cette raison que le plus grand obstacle du changement est l’orgueil. La perception qu'on a de sa valeur personnelle au dépend de l’humilité. Une fois qu’on met de côté ce sentiment, on laisse place à l’évolution de soi. 

Durant mon passage au cégep, je me suis intéressée à la psychologie et j’ai appris sur le concept de la fenêtre de Johari créée par Joseph Luft et Harrington Ingram en 1960. Plus on vieillit, plus on s’ouvre à soi-même. Il y a quatre perceptions sur notre personne.

La première représente les qualités que tous et chacun connaissent de soi. 

La deuxième représente ce que les gens pensent de soi qu’on ne reconnaît pas en nous. 
La troisième comprend ce qu’on connaît de soi-même mais qu’on cache des autres. 

Et finalement, la quatrième fenêtre représente ce qui n’est pas encore développé chez soi donc inconnu à tous.

Il faut s’analyser de plus près et c’est pour cette raison qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis! Parfois il faut se dire que lorsqu’on en perd un peu, on peut en gagner d’avantage. 



mardi 9 mars 2010

Pierre qui roule n'amasse pas mousse.

Durant l’été de mes 13 ans, j’ai travaillé dans un camp pour déficient intellectuelle. Je dormais dans un cabanon avec quatre autres filles. Quel joie! Disons que cela a été sans doute un été dévoilant. Je me suis ouverte à un monde que je ne connaissais pas beaucoup et qui m’étais dès lors étranger. 

J’aimerais vous dire que cette expérience est celle qui m’a changé, mais ce n’est pas le cas. C’est plutôt lors d’une soirée au camp quand tout les campeurs dormais, moi et les autres filles nous sommes faufilées dans le sous-sol des jeux avec de grosses couvertures et nous avons sortit la télé pour écouter un film. J’avais eu beaucoup de misère à me faire des amis cette été la car les autres filles étaient plus vieilles que moi. Nous avons écouté Le fabuleux destin dAmélie Poulain. Si vous l’avez déjà vu, vous comprenez l’étonnement et les foules d’émotions que j’ai ressenti. Je me suis mis dans la peau du personnage et la musique. C’étais émouvant et j’ai beaucoup appris à cet instant la malgré que je ne le savais pas encore. 

Mon grand amour pour les proverbes et leurs significations est né. Entre autre, selon le film, un homme qui connaît bien ces proverbes ne peut être méchant. Pierre qui roule n’amasse pas mousse! Malheureusement, il m’a pris quelques années pour en comprendre la vrai signification. Vous voyez, avec mon parcours anglais, le français manquait parfois de sens pour moi. Qui est pierre et de la mousse a cheveux? 

Dans une vie bien remplie, nous rencontrons diverses personnages, certains y restent et d’autres repartent aussi rapidement qu’ils y sont entrés. Parfois c’est le chemin entreprit qui change les choses et parfois, c’est l’espoir que demain sera différent. Je viens de Saint-Pie de Bagot, un petit comté près de Saint-Hyacinthe. J’ai perdu de vue beaucoup que j’ai connu la-bas en voulant partir pour l’aventure. En continuant mon chemin j’ai connu d’autres personnes pour lesquelles je me suis attachée par contre, jamais comme avant. J’ai été dans cette petite ville pendant les 18 premières années de ma vie et disons que j’en ai amassé de la mousse. 

J’ai peur de m’éloigné ou de partire trop vite. Je reste accroché à ce que j’ai pour pas le perdre. Par contre, est-il nécessaire de les garder ou les souvenirs peuvent suffire?

J’ai connu un homme qui n’avait rien mais tout en même temps. Il a resté chez moi pendant un mois et demi l’été passé. Appelons le Pierre, l’homme qui ne s’attache à rien a part ses valeurs et ses rêves. Il venait de Tennessee mais y avait pas remis les pieds depuis 6 ans. Partit pour vivre sur la route. Un vrai « gentleman » bien élevé ce qui m’avait étonné au départ ( différent des québécois). Pierre voulait le monde entier, le voir, le respirer, tout acheter, tout goûter mais, il n’avait pas besoin plus d’une paire de souliers à la fois, un pack-sac remplis, c’est tout! 

Il est partit un matin, triste de me laisser mais prêt pour autre aventure. Il a eu une jobine comme monteur de tours ( 250 pieds dans les airs pour installer une antenne) aux États-Unis et puisqu’il avait épuisé ses réserves d’argent, il fallait faire le plein! J’ai été excitée pour lui et contente pour nous. J’ai passé une des meilleures été en sa compagnie et je garde avec moi que de bons souvenirs. Sans lui, j’aurais jamais su qu’à la fin de mes études, je doit partire voyager un peu et apprendre que les meilleurs souvenirs sont ceux que personne a le temps de gâcher!

samedi 6 mars 2010

On récolte ce que l'on sème!


La notion que si on fait une bonne action, elle nous sera retournée ultérieurement. D'un autre côté plus sinistre (comme dans le vidéo sur la notion du Karma), le mal amène le pire. Ma mère me disait souvent, afin de me dissuader de faire le mal:

Attention, tu vas le regretter. Peut-être pas aujourd'hui, mais quand ça vient, tu vas le savoir.

Peu importe la culture, une version de ce dicton existe. J'y crois fortement. D'ailleurs, on se rappelle du moment où j'ai décidé de me venger sur mon ex petit copain? La journée suivante, j'ai trouvé une égratignure énorme sur mon par choc avant. Aucun message. Délit de fuite! On s'entend que pour me venger, j'ai détruit son cellulaire qui contenait les preuves. Et non, ce n'était pas une manière de procéder et je le savais. Voici la preuve! Par contre, est-ce une notion de l'univers et le destin comme l'indique la religion du bouddhisme ou, repose t-elle dans la perception qu'a un individu des évènements qui lui arrive? Voici une mauvaise adaptation de cette notion:


C'est pas le Karma. C'est seulement le principe d'action réaction élaboré par Newton au 17e siècle. Il existe une relation entre les deux évènements ce qui explique que le plus vite qu'on roule, le plus de chance qu'on a de déraper...


'' Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d'état l'accélération subie par un corps dans un référentiel galiléen est proportionnelle à la résultante des forces qu'il subit, et inversement proportionnelle à sa masse ''

Bon, le reste semble être trop compliqué pour mon idée de base. Alors on en revient à ce que je voulais expliquer: Si l'on croit à la notion de faire le bien et faire le mal, on concevra une théorie qui nous conviens pour dicter nos agissements. Pour moi, cette notion m’aide a garder les deux pieds sur terre. Mes agissements ont des conséquences et je dois juger la nécessité de réagir!